L’alliance annoncée jeudi entre La Poste et Salt va rendre plus accessibles encore les offres à petit prix et pourtant quasi illimitées. Mais des experts avertissent sur les limites de ces abonnements et les tactiques des opérateurs
D’apparence, ce n’est qu’un partenariat commercial. Mais en réalité, l’alliance entre La Poste et Salt, annoncée jeudi, pourrait dynamiter le marché de la téléphonie mobile. Cette union va démocratiser les abonnements à tout petits prix, rendus plus accessibles encore via les guichets des offices postaux. Et cela pourrait inciter de nombreux consommateurs, qui payent encore 60 à 80 francs par mois, à changer de prestataires. Mais des pièges demeurent, avertissent deux experts.
Dans le détail, La Poste, qui revend depuis vingt ans des abonnements de plusieurs opérateurs, ne commercialise désormais plus qu’une offre, appelée «Post Mobile». Quatre abonnements sont proposés, coûtant de 9,95 à 49,95 francs par mois, basés sur le réseau de l’opérateur Salt. Celui-ci s’offre un canal de vente privilégié: comme le rappelait jeudi La Poste, l’entreprise, avec ses filiales, est chaque jour en contact avec environ 350 000 clients.
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